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Le gouvernement du Canada a annoncé à la fin de 2020 les cibles de réduction des émissions de GES pour l’industrie. Ces cibles comprennent une réduction absolue de 30 % d’ici 2030 de l’oxyde nitreux, un GES dégagé par l’épandage aux champs de fertilisants azotés. Comme référence des réductions à réaliser, ils ont utilisé l’estimation des émissions générées par la récolte de 2020. Dans son document de discussion publié en mars 2022, Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) suggérait que les producteurs appliquent les pratiques de gestion des nutriments 4B pour réaliser les réductions demandées.

Selon un nouveau rapport publié le 7 septembre par Fertilisants Canada et le Canola Council of Canada (CCC), en s’appuyant sur les outils et technologies disponibles, le Canada peut continuer à augmenter le rendement des cultures tout en réduisant de façon notable les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à l’utilisation de fertilisants. Ce rapport démontrer qu’on peut réduire de 14% les émissions de GES d’ici 2030 sans porter atteinte à la sûreté alimentaire. Cela implique d’adopter des pratiques de gestion durable des nutriments, telles que le 4B (bonne source, bonne dose, bon moment, bon endroit MD). Les 4B permettant aux producteurs d’optimiser la fertilisation pour en réduire les incidences sur l’environnement tout en maximisant son rendement.

Pour en savoir plus :

Visitez la section 4B – Gestion des nutriments de notre site web pour en apprendre plus sur le projet 4B et les formations offertes par Réseau végétal Québec.

Dirigé par Ressources naturelles Canada, le rapport sur les perspectives régionales, dont le chapitre sur le Québec a été publié le 9 août, présente une vue d’ensemble sur la façon dont les changements climatiques impactent les communautés, notre environnement et notre économie ainsi que la manière dont nous nous adaptons.

Une section sur les secteurs agricoles et des pêches y est présentée.

Le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques a publié le 10 juin le Bilan des ventes de pesticides au Québec. Ce bilan permet de suivre l’évolution des ventes de ces produits au Québec et celle des indicateurs de risque pour la santé et pour l’environnement en milieu agricole. Il donne aussi un portrait général de la situation québécoise et demeure une source de connaissances permettant au gouvernement du Québec de définir les orientations en matière de gestion des pesticides.

L’année 2020 a été grandement teintée par la pandémie, qui a eu des répercussions sur l’approvisionnement, plus précisément sur celui du glyphosate, en plus de créer un engouement pour l’horticulture chez les citoyens. Les résultats du bilan 2020 doivent donc être considérés en tenant compte du caractère spécifique de cette année-là.

Résultats 2020 en bref

  • Pour une troisième année consécutive, une baisse importante des ventes d’atrazine est observée (75 %), ce qui porte à une réduction globale de 96 % depuis la mise en œuvre de la justification agronomique exigée pour l’achat et l’utilisation des pesticides les plus à risque et pour certaines semences enrobées de néonicotinoïdes. Des produits de remplacement font l’objet d’une surveillance, mais ils demeurent vendus en plus faible quantité;
  • Une baisse de 65 % des autres ingrédients actifs visés par la justification (le chlorpyrifos et trois néonicotinoïdes) a été observée depuis sa mise en œuvre. Pour ces quatre ingrédients actifs, les ventes sont très faibles (moins de 1 % des ventes agricoles totales);
  • Il n’y a pratiquement plus de superficies de maïs semées avec des semences enrobées de néonicotinoïdes, qui présentent des risques pour les pollinisateurs, alors que 100 % des superficies l’étaient en 2015. Quant aux cultures de soya, la quasi-totalité des superficies serait ensemencée sans néonicotinoïdes, comparativement à 50 % en 2015;
  • Les ventes pour la production agricole s’élèvent à 3,2 millions de kilogrammes d’ingrédients actifs et se situent sous la moyenne des quatre dernières années. Cette baisse est attribuable à la diminution de près de 30 % des ventes de glyphosate en raison de difficultés d’approvisionnement;
  • Les réductions des indicateurs de risque sont moins marquées que durant les dernières années. On observe ainsi des réductions de 22 % des risques pour la santé et de 1 % des risques pour l’environnement. Ce résultat est notamment lié à une hausse des ventes de pesticides qui auraient pu être utilisés en remplacement du glyphosate et qui ont un plus grand impact sur la santé et l’environnement. À noter que le bilan 2020 couvre une période antérieure à l’annonce du Plan d’agriculture durable (PAD);
  • Les ventes de biopesticides ont augmenté de 64 % par rapport à 2019. Cette augmentation est principalement attribuable à l’utilisation de la farine de gluten de maïs pour lutter contre le pissenlit. Durant la pandémie, les ventes ont doublé en milieu urbain et se chiffrent à 816 000 kilogrammes d’ingrédients actifs.

Rappel : Depuis 2018, les producteurs agricoles doivent obtenir une justification et une prescription agronomiques pour l’achat et l’utilisation des pesticides les plus à risque et pour certaines semences enrobées de néonicotinoïdes.

L’objectif du programme 4B est de faire correspondre l’approvisionnement en nutriments avec les besoins des cultures. La santé des sols est ainsi maintenue et améliorée par des terres agricoles fertiles et productives.

La formation est offerte aux gestionnaires, aux représentants et à toute personne impliquée au niveau du service-conseil, qu’ils travaillent pour une entreprise membre ou non de Réseau végétal Québec.

Formation préalable – Gestion des nutriments au Québec

La première formation portant sur la gestion 4B a été offerte à l’hiver 2020. Plus de 150 participants ont pu y assister en direct.

Cette formation est maintenant disponible sur notre site web ainsi qu’en format « e-learning » sur le site de Fertilisants Canada, et elle est préalable au module 1 « La santé des sols ».

Module 1 – Santé des sols

La formation du module 1 « La santé des sols » a été offerte gratuitement en format webinaire et présentiel à l’hiver 2022. Elle est maintenant disponible en webdiffusion.

Avant de suivre cette formation, les participants qui souhaitent obtenir une attestation doivent avoir préalablement réussi la formation de base « 4B – Gestion des nutriments ».

Une activité de formation reconnue

Vérifiez notre sommaire des heures de formation continue accréditées par l’Ordre des agronomes du Québec et l’Ordre des technologues du Québec pour connaître le nombre d’heures à inscrire à votre dossier professionnel lorsque vous aurez complété la formation.

Le comité aviseur travaille également sur une série de formations plus poussées qui se déploieront en différents modules dans les prochains mois. Soyez à l’affût!

Le rapport annuel d’AgriRÉCUP 2021 révèle une croissance substantielle des chiffres de collecte de matériaux qu’elle collecte pour le recyclage et l’élimination responsable à travers le pays. Ça signifie donc que plus d’agriculteurs utilisent ses services et rapportent plus de matériaux. Par exemple, le nombre de petits bidons en plastique pour pesticides et fertilisants a augmenté d’environ 700 000 pour atteindre 6,2 millions de contenants collectés pour le recyclage. Ce total indique une augmentation de 12,5 % par rapport à l’année précédente.

Le président du conseil d’administration Boyd Bergstrom joint sa voix à celle de Barry Friesen, directeur général de l’organisation, pour déclarer : « Sans exception, les agriculteurs canadiens ont répondu à tous les programmes et projets pilotes, retournant plus de matériaux pour le recyclage que jamais auparavant. Nous levons notre chapeau aux agriculteurs qui, au milieu d’une autre année difficile, toujours aux prises avec la pandémie, ont continué à faire preuve de fierté à l’égard de leurs exploitations. Ils ont trouvé les moyens de recycler les plastiques agricoles. Ils se sont assurés d’une gestion responsable des pesticides dont ils ne voulaient plus, des médicaments périmés et obsolètes pour la santé des animaux de ferme, ainsi que des sacs vides de semences et de pesticides. »

L’année 2021 a vu la mise en œuvre d’une série de projets pilotes à travers le Canada. Ils génèrent des données essentielles permettant de trouver les moyens les plus efficaces et rentables de collecter, transporter et recycler les plastiques agricoles les plus difficiles à gérer. Les matériaux collectés dans le cadre des projets pilotes servent aussi à concevoir une méthodologie de recyclage et des applications avec contenu recyclé. Le but consiste à trouver de nouveaux marchés finaux et de nouvelles utilisations pour les matériaux agricoles recyclés.

Pour plus de renseignements sur les différents programmes d’AgriRÉCUP, visitez le agrirecup.ca.

Le jeudi 19 mai s’est tenue la 3e Rencontre annuelle des partenaires de la Politique bioalimentaire 2018-2025 – Alimenter notre monde. Sous le thème Pour une plus grande autonomie durable, les 800 participants ont pu prendre connaissance des avancées du secteur et renouveler leur compréhension commune des défis actuels et à venir.

En vous rendant sur Québec.ca, vous pouvez consulter les présentations des conférenciers ainsi que les messages et présentations vidéos diffusées tout au long de la journée.

La rediffusion de l’événement sera également accessible dans les prochains jours.

Le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. Benoit Charette, lance une réflexion en vue de la modernisation du Règlement sur les exploitations agricoles (REA). Il s’agit du règlement destiné à assurer la protection de l’environnement, particulièrement celle de l’eau et du sol, contre la pollution causée par certaines activités agricoles. L’automne prochain, des tables de cocréation seront mises en place pour améliorer l’arrimage de la réglementation des activités agricoles avec les réalités du terrain.

Entré en vigueur il y a 20 ans, le REA a contribué à freiner la dégradation des cours d’eau en milieu agricole. En outre, le REA a besoin d’être adapté pour tenir compte de l’amélioration des pratiques agroenvironnementales et répondre à la réalité de nouvelles activités agricoles.

Il est prévu que le chantier aborde quatre thématiques principales :

  • Les modes de stockage;
  • La fertilisation;
  • La qualité de l’eau et les bassins versants;
  • Les éléments du secteur bioalimentaire en évolution (par exemple, le secteur aquacole, celui du lavage des légumes et celui de la culture en serre).

Une première étape de modification du REA est déjà en cours. En effet, certaines propositions sont comprises dans un projet de règlement omnibus, qui fait l’objet d’une consultation publique jusqu’au 11 juin 2022. Celles-ci visent à permettre l’augmentation des superficies à la suite d’améliorations foncières, l’échange de parcelles ainsi que l’usage des bilans alimentaires. Le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) élaborera, avec la collaboration du MAPAQ, une proposition qui viserait à appliquer l’interdiction d’augmenter les superficies cultivées en fonction de la limite des bassins versants dégradés plutôt qu’en fonction de la limite des municipalités..

Faits saillants :

  • Le Règlement sur les exploitations agricoles (REA) encadre, entre autres, certaines activités réalisées en milieu agricole. Il vise notamment un meilleur équilibre, au sein d’une entreprise agricole, entre les apports de phosphore des diverses matières fertilisantes utilisées et les besoins des plantes qui sont cultivées. Il vise aussi une gestion adéquate des déjections animales dans les installations d’élevage et lors de leur entreposage, de manière à réduire leur impact environnemental.
  • Les organisations qui seront invitées à prendre part à la cocréation avec des ministères et organismes gouvernementaux pourront provenir du milieu agricole, des groupes environnementaux, des organisations municipales, des groupements et ordres professionnels, de même que des groupes autochtones.

Liens connexes :
Pour prendre connaissance des modifications apportées au Règlement sur les exploitations agricoles actuellement soumises à une consultation publique (Gazette officielle du Québec) et prendre part à l’exercice :
www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=1&file=77157.pdf&file.

Pour en savoir davantage sur le cadre réglementaire actuel visant la protection des sols et de l’eau en milieu agricole : www.environnement.gouv.qc.ca/milieu_agri/agricole.

Le Réseau sentinelle azote dans le maïs-grain est né d’une initiative des Producteurs de grains du Québec, en 2018. Une cinquantaine de fermes par année peut depuis participer au projet. Le financement de l’initiative Actions climatiques agricoles – Québec* par Agriculture et Agroalimentaire Canada permet d’élargir la portée du projet à près de 300 fermes participantes par année.

L’objectif du projet Réseau sentinelle azote dans le maïs-grain est toujours d’optimiser la fertilisation azotée par l’adoption de pratiques de gestion bénéfiques en matière de fertilisation. Les producteurs et les conseillers participant au Réseau reçoivent une compensation financière (bonifiée) pour les deux années suivantes.

*Notez que les conseillers des compagnies privées ne peuvent malheureusement pas être rémunérés, dans le cadre du projet (exigences du programme).Toutefois, les producteurs bénéficiant des services de ces conseillers le pourraient. Cela pourrait être une belle opportunité pour intégrer le réseau et faire des essais chez les producteurs qui le souhaitent.

Procédure
Une bande sentinelle (bande-témoin) est implantée dans le champ à l’essai. La bande sentinelle reçoit une application d’azote au démarreur seulement. Le reste du champ de maïs-grain reçoit une fertilisation complète (applications au démarreur et en post-levée).

Au cours de la saison, plusieurs analyses de sol sont effectuées à des stades de croissance spécifiques du maïs-grain afin de mesurer la teneur en nitrates dans la bande sentinelle et dans le reste du champ. Les rendements dans la bande sentinelle et dans le reste du champ de maïs-grain sont comparés en fin de saison. Cette démarche permettra d’évaluer la capacité du sol à fournir de l’azote à la culture. S’il y a un faible écart entre les rendements obtenus dans la bande témoin et dans le reste du champ, c’est que la réponse à l’apport azoté appliqué en post-levée est faible. La fertilisation azotée peut alors être ajustée à la baisse sans affecter significativement les rendements. En préconisant un apport azoté optimal, il est possible de réduire les émissions de gaz à effet de serre en lien avec l’application de fertilisants azotés, tout en réduisant les coûts de fertilisation azotée pour le producteur.

De plus, un nouveau volet (volet Sentinelle+, optionnel) a été ajouté au projet Réseau sentinelle azote en 2022. Ce volet est offert sur une base volontaire. Cet ajout vise à obtenir une indication complémentaire de la réponse du maïs-grain à la fertilisation azotée. Les informations ainsi obtenues permettront éventuellement de procéder à des ajustements en lien avec la fertilisation. Les producteurs et les conseillers qui souhaitent comparer l’effet de plusieurs doses d’azote peuvent adhérer à ce volet. Le volet Sentinelle+ inclut également l’implantation d’une bande témoin qui reçoit de l’azote uniquement au démarreur.

Deux options sont donc offertes, au choix du conseiller et avec l’accord du producteur :

  • Le volet Sentinelle, qui conserve le protocole mis en place depuis 2018 :
    • Une bande témoin est délimitée et reçoit une fertilisation azotée au démarreur seulement;
    • Le reste du champ reçoit la fertilisation azotée recommandée par le conseiller.
  • Le volet Sentinelle+(optionnel, sur une base volontaire), qui permet de comparer plusieurs traitements :
    • Une bande témoin est délimitée et reçoit une fertilisation azotée au démarreur seulement;
    • Trois bandes adjacentes sont délimitées et reçoivent différentes fertilisations azotées :
      • L’apport total pour chacune des bandes adjacentes est déterminé au préalable en concertation avec le conseiller et le producteur, selon la situation de l’entreprise. Par exemple, ces apports pourraient être de 160, 200 et 240 kg d’azote par hectare;
    • Le reste du champ reçoit la fertilisation azotée recommandée par le conseiller.

Rémunération et conditions de paiement
Pour les travaux réalisés dans le cadre de ce projet :

  1. Le producteur participant à l’essai reçoit :
  • Une compensation financière de 450 $ pour perte de rendement;
  • Une compensation équivalente à deux jours de travail, à un taux journalier de 350 $, pour un maximum de 700 $ par année;
  • Une compensation des frais de déplacement pour assister à une journée de démonstration (50 $);
  • Le producteur reçoit les mêmes compensations, qu’il ait choisi le volet Sentinelle ou le volet Sentinelle+.

2. Le conseiller est rémunéré selon un taux journalier de 560 $, pour un maximum de :

  • Cinq jours pour l’accompagnement au volet Sentinelle;
  • Six jours pour l’accompagnement au volet Sentinelle+;
  • Les conseillers non affiliés aux clubs-conseils en agroenvironnement ne sont pas rémunérés, seul le producteur l’est.

3. Le conseiller reçoit une compensation pour les déplacements de son lieu de travail au site de suivi (aller-retour). Applicable au volet Sentinelle uniquement et pour les conseillers affiliés aux clubs-conseil en agroenvironnement.

Pour connaître les détails concernant les conditions générales pour l’entreprise participante et le choix du site, consultez le document « Conditions de participation au projet Sentinelle azote dans le maïs-grain 2022 » un peu plus bas.

*Ce projet est financé par le ministère de l’Agriculture et Agroalimentaire Canada sous le programme Solutions agricoles pour le climat (SAC) – Fonds d’action à la ferme pour le climat (FAFC).

Pour informations supplémentaires et inscription au projet :
Joannie D’Amours, agente de projet
jdamours@pgq.ca / 450 679-0540, poste 8202

Le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) a annoncé le début d’une consultation publique sur son premier projet de règlement omnibus. Celui-ci apporte des modifications à neuf règlements qui concernent principalement le régime d’autorisation environnementale. Toute personne ou organisation est invitée à émettre des commentaires au sujet de ce projet de règlement omnibus d’ici le 11 juin prochain.

Les modifications réglementaires proposées concernent principalement les secteurs d’activité suivants : la gestion des eaux, le stockage et la valorisation des matières granulaires résiduelles et les travaux, constructions et autres interventions en milieux humides et hydriques. Essentiellement, elles devraient contribuer, d’une part, à améliorer la protection de l’environnement et de certains milieux humides et hydriques, et, d’autre part, à simplifier l’encadrement d’activités à moindre risque.

Ces modifications poursuivent les objectifs de simplifier le corpus réglementaire, d’optimiser l’application, actuellement problématique, de certaines dispositions, et d’améliorer l’adéquation entre l’encadrement réglementaire et le niveau de risque des activités, sans pour autant réduire les exigences environnementales. Le MELCC s’est engagé à réviser régulièrement sa réglementation, et ce premier projet de règlement omnibus est un pas en ce sens.

Les neuf règlements auxquels des modifications sont proposées :

  • Règlement sur l’encadrement d’activités en fonction de leur impact sur l’environnement (REAFIE);
  • Règlement concernant la valorisation de matières résiduelles (RVMR);
  • Règlement sur les activités dans des milieux humides, hydriques et sensibles (RAMHHS);
  • Règlement sur les exploitations agricoles (REA);
  • Règlement relatif à l’évaluation et l’examen des impacts sur l’environnement de certains projets (REEIE);
  • Règlement sur l’enfouissement et l’incinération de matières résiduelles (REIMR);
  • Règlement sur les usines de béton bitumineux (RUBB);
  • Règlement sur les déchets biomédicaux (RDB).

Une modification est également proposée au Règlement sur les aliments, de concert avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

Pour participer à la consultation publique et prendre connaissance des principaux changements apportés aux règlements, visitez le site du MELCC.

Comme vous le savez certainement, des cas d’influenza aviaire hautement pathogène frappent présentement des élevages de volailles au Québec et le secteur du végétal est indirectement impacté.

En effet, tous les gens ayant à circuler près de certaines zones ont un rôle important de biosécurité à jouer. Alors, voici quelques éléments à prendre en compte dans les prochains jours/semaines lors de vos livraisons de semences et/ou fertilisants dans les zones de contrôle primaire (ZCP– voir image plus bas).

  • Si une personne DOIT se rendre à une ferme à l’intérieur d’une zone de contrôle primaire et qu’elle sera en contact avec des volailles, elle doit avoir un permis général.
  • Les livraisons de semences ou de fertilisants de l’extérieur de la zone de contrôle vers l’intérieur de la zone de contrôle nécessitent un permis général.

Pour valider vos déplacements, veuillez utiliser la Carte interactive suivante.
Vous pouvez entrer un nom de lieu, un code postal ou une adresse civique dans la barre d’adresse de la carte pour confirmer la nécessité ou non de posséder un permis.

Des pénalités allant jusqu’à 50 000$ pourraient être appliquées lors du non-respect de ces règles. Nous devons donc tous faire preuve de rigueur et de prudence.

Comme vous le savez, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec s’est doté d’un Plan d’agriculture durable 2020-2030 (PAD) dans le but d’accélérer l’adoption de pratiques agroenvironnementales qui favorisent des approches respectueuses de la santé et de l’environnement de la part de tous les acteurs impliqués. Ce plan s’appuie sur cinq objectifs et huit indicateurs clés.

Pour bien accompagner les productrices et producteurs agricoles dans ces changements, il est primordial que les conseillers engagés auprès d’eux maîtrisent les pratiques en lien avec le PAD ou puissent avoir accès à de la formation visant à approfondir ces notions.

Afin de répondre à cet objectif, le ministère aimerait connaître votre niveau de connaissance actuel ainsi que vos besoins de formation sur les principales pratiques agroenvironnementales en lien avec le PAD.

Il vous suffira d’environ 10 minutes pour répondre au sondage. Une réponse d’ici le 15 avril 2022 serait appréciée.

Soyez assuré que vos réponses seront traitées de façon confidentielle et anonyme. En répondant au sondage, vous serez au cœur de l’évolution du secteur et vous bénéficierez directement des retombées mises en place.

Le 8 février, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. André Lamontagne, a annoncé le déploiement de la Rétribution des pratiques agroenvironnementales, une mesure contenue dans le Plan d’agriculture durable (PAD) qui sera appuyée par une enveloppe de 14 millions de dollars par année jusqu’en 2025.

Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) a développé la Rétribution des pratiques agroenvironnementales et en a confié l’administration à La Financière agricole du Québec (FADQ). L’inscription se déroulera du 7 mars au 30 avril prochain et s’effectuera par l’intermédiaire d’un formulaire électronique facile à remplir pour le client et accessible dans son dossier en ligne de la FADQ. En s’inscrivant, les entreprises participantes s’engagent à appliquer au moins une pratique admissible au cours des trois prochaines années de culture. La somme totale versée pourra atteindre jusqu’à 50 000 $ par entreprise. Un premier versement pourra être fait dès l’inscription au printemps.

À propos de la Rétribution des pratiques agroenvironnementales

Dès leur inscription auprès de la FADQ, les entreprises recevront une avance correspondant à 40 % de l’aide financière potentielle pour la durée de leur participation, en fonction de leurs superficies. Cette avance est un incitatif à adopter rapidement de nouvelles pratiques agroenvironnementales.
Les pratiques admissibles dans le cadre de la Rétribution sont les cinq suivantes :

  • Diversification des cultures;
  • Protection des sols hors saison;
  • Réduction de l’usage des herbicides;
  • Utilisation de semences non traitées aux insecticides;
  • Aménagements favorables à la biodiversité.

À la fin de chacune des trois années de culture, chaque entreprise devra remplir une déclaration des superficies pour lesquelles elle a appliqué des pratiques admissibles.
Un versement supplémentaire d’aide financière pourra être versé annuellement aux entreprises ayant fait la démonstration de leur progression.

Plans d’action régionaux

Le ministre a également profité de l’occasion pour lancer les plans d’action régionaux du PAD. Ceux-ci s’appuient sur la mobilisation régionale des productrices et des producteurs agricoles, qui sont au cœur de l’occupation dynamique du territoire et du développement économique. Ils assureront une cohérence avec les actions ministérielles, notamment en ce qui a trait aux pratiques associées à la rétribution.

  • Ils seront mis à jour annuellement. Ils permettront d’entreprendre des initiatives adaptées aux particularités des territoires, en harmonie et en complémentarité avec la réalisation des engagements des regroupements de producteurs.
  • Tous ces plans d’action s’articulent autour des moyens ciblés dans le PAD, soit le transfert de connaissances, l’accompagnement, la sensibilisation, la formation et la reconnaissance.